Les allergies respiratoires se multiplient: la pollution automobile en cause?

 

La pollution automobile serait-elle en partie responsable de l’augmentation des allergies respiratoires ?

 

Selon les spécialistes, la proportion des français souffrant ce type d’allergies a doublé entre 1980 et 2000. En 2009, 10% des français connaissent des allergies respiratoires, surtout l’asthme et la rhinite allergique.

 

 

La pollution : coupable évidente

 

Les médecins font un rapport avéré de cause à effet entre la pollution et ces allergies. Celles-ci seraient ainsi liées aux pneumallergènes, corps étrangers présents dans le pollen des plantes ou encore dans l’air pollué. Ces allergènes sont d’abord identifiés par votre corps qui les garde en mémoire, puis pénètrent dans votre organisme pour libérer massivement de l’histamine, provoquant les symptômes d’allergie (yeux, nez…). Ces manifestations arrivent en général de façon soudaine.

 

De plus, il est prouvé que le niveau d’inflammation diffus des muqueuses provoqué par la pollution de l’atmosphère renforce la réactivité aux allergènes.

 

 

La voiture en cause

 

Une hypothèse émise par Ulrich Pöschl, chimiste allemand, indique que la pollution de l’air par les gaz d’échappement des voitures rendraient les protéines potentiellement allergènes. Cela explique donc une augmentation du nombre d’allergies dans les zones urbaines.

 

Chaque année, 26 millions de tonnes de CO2 sont rejetés à Paris par les véhicules individuels.  Les véhicules sont ainsi responsables de près de 25% des gaz à effet de serre.

 

Si les sources d’allergies sont multiples, la circulation automobile semble participer grandement à la multiplication de celles-ci depuis quelques années.

 

 

Un danger pour l’enfant

 

Le risque de développer de l’asthme, un rhume de foins ou encore de l’eczéma serait environ 50% plus élevé pour les enfants vivant à moins de 50 mètres d’une route très empruntée, par rapport à ceux vivant deux fois plus loin.

 

 

L’Île-de-France très polluée

 

En 2012, 3 millions de franciliens ont été exposés à des niveaux de pollution hors normes, d’après le Figaro. 9 parisiens sur 10 sont exposés à de trop fortes quantités de dioxyde d’azote.

 

 

L’automobile n’est pas le seul moyen de transport responsable

 

Selon le maire du 2e arrondissement, Jacques Boutault, «dans les stations (de métro) à trafic modéré, le taux de particules fines est nettement supérieur au taux extérieur. Il peut être encore plus élevé dans des stations à plus fort trafic».

 

 

Saviez-vous que la recherche de places de stationnement contribue en grande partie à la diffusion de gaz polluants ? En effet, il faut compter, en moyenne, un minimum de 16 minutes avant de trouver où se garer à Paris. Imaginez les répercussions en termes de protection de l’environnement et de la santé si nous pouvions réduire ce temps de circulation superflue pour chaque véhicule qui cherche à stationner ?

 

 

Il y a-t-il des allergiques parmi nos lecteurs ? Dans quelles conditions les symptômes se manifestent-ils le plus souvent ?