Souvenez-vous de la pastille verte, ce petit autocollant posé à l’intérieur du pare-brise des voitures répondant aux critères de la politique anti-pollution du gouvernement Jospin.
Lancée en 1998, elle permettait de distinguer les véhicules les plus polluants des autres. A l’époque, un pic de pollution de niveau 3 (alerte confirmée) avait été détecté, des mesures s’imposaient donc. Cette pastille concernait les véhicules électriques, fonctionnant au gaz ou vendus après 1993. Ces véhicules étaient les seuls autorisés à rouler lors de pics de pollution.
En 2003, le dispositif avait été abandonné car jugé « socialement injuste et écologiquement inefficace ».
Le comité interministériel était en pleine réflexion mercredi soir sur des mesures permettant d’améliorer la qualité de l’air. Jusque là nous sommes d’accord avec eux, des solutions doivent être apportées.
Un potentiel retour de la pastille verte est alors envisagé par le gouvernement. Il semblerait néanmoins que bien d’autres mesures aient été évoquées pour identifier les véhicules les plus propres en fonction de leurs rejets de carbone et de particules fines.
Affaire à suivre…
S’il ne s’agit encore que d’une proposition, l’hypothétique retour de la pastille de couleur n’est pas majoritairement bien accueilli. L’association 40 millions d’automobilistes estime qu’il est question d’une « mesure discriminatoire qui renforce l'idée d'une exclusion sociale des plus modestes qui n'ont pas les moyens financiers de renouveler leur véhicule"
Et vous, soutenez-vous une telle mesure ? En avez-vous d’autres à proposer ?