La mobilité en ville fait débat

 

Fermeture de voie rapide, multiplication des radars, limitations de vitesse… Certains automobilistes seraient tentés de crier au complot.

Ces mesures ont été mises en place dans l’objectif de réduire la circulation, ainsi que la pollution environnementale et sonore.

 

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate pour la mairie de Paris (2014), utilise un argument de taille pour sa campagne. Il s’agit de la place de la voiture dans notre capitale. Sa priorité : « ne pas dégoûter les automobilistes » en « offrant d’autres alternatives ».

 

NKM le sait, les automobilistes ne sont pas près de dire adieu à leur voiture. L’enjeu est donc de veiller à ne pas réduire la place de la voiture tout en proposant des solutions. Une initiative qui ne nous est pas étrangère…

 

Ne pas contrarier les automobilistes, pour NKM, c’est aussi employer des moyens différents de ceux qui ont récemment été mis en place. Nous pensons particulièrement à la fermeture de la voie express rive gauche qui avait causé le mécontentement de nombreux conducteurs. 30 000 signatures avaient été recueillies par l’association 40 millions de consommateurs qui avait fait circuler une pétition contre cette décision.

 

Dans une volonté de « construire » et non de « casser », les mesures précédentes ne seront pas défaites, mais d’autres solutions seront proposées. NKM déclare qu’ « il faut partager l’espace à Paris ».

 

Son adversaire, Anne Hidalgo, première adjointe de Bertrand Delanoë ne s’est pas encore exprimée quant à ces propos. Nous sommes impatients de connaître ce que les deux candidates ont à proposer en ce qui concerne la place de l’automobile à Paris. Affaire à suivre.

 

Selon vous, quelle place mérite la voiture en ville ?