Nathalie Kosciusko-Morizet remporte les primaires !
NKM vs Anne Hidalgo
Avec 58,18% des voix, c’est assez largement que Nathalie Kosciusko-Morizet a remporté la primaire UMP pour les municipales à Paris lundi 3 juin 2013. Un score suffisant pour éviter un deuxième tour et entrer en concurrence directe avec la socialiste Anne Hidalgo en mars prochain.
Ses rivaux, Jean-François Legaret, Pierre-Yves Bournazel, ainsi que Franck Margain ont quant à eux respectivement obtenu 20,40%, 10,75% et 10,34% des voix.
C’est donc avec détermination que l’actuelle maire de Longjumeau est prête à gagner sa place au sein de la capitale. « J’ai un seul objectif, gagner Paris ».
Au cœur du terrain :
C’est dès aujourd’hui que la candidate va entamer sa campagne officielle. L’objectif fondamental étant d’améliorer la vie au quotidien de chaque Parisien. Quels sujets sont au programme ?
Des thèmes comme l’accès au logement, l’amélioration du système de sécurité publique ainsi que celui de l’image parisienne auprès de tous sont au programme. Cependant, l’accent a été mis sur les problèmes de circulation et de pollution dans la capitale française, sources de stress et de fatigue.
Souvenez-vous, dans un de nos précédents articles « la mobilité en ville fait débat », NKM soulignait la nécessité de mettre en place « des alternatives positives » dans une ville aux éternels problèmes de circulation.
Maintenant opérationnelle, la candidate devrait être en mesure de proposer des solutions concrètes aux propositions faites telles que la modernisation de la RN20 en proposant une transformation en 2x2 voies, réaménagement le long du boulevard Magenta, ainsi qu’un projet de stationnement électronique comme dans la ville d’Issy-les-Moulineaux.
Un des enjeux est également de devoir trouver de nouveaux emplacements capables d’accueillir les automobilistes et deux roues car NMK ne voit pas d’un bon œil le fait de « réduire la place de la voiture ».
D’un point de vue écologique, la candidate souhaite « mettre fin à tout achat public de véhicule diesel ». Dans un réseau aussi saturé que celui d’Ile de France, où les automobilistes à la recherche d’une place génèrent 15% des émissions locales de CO2, il devient nécessaire de s’adapter aux problématiques environnementales.
Reste à savoir si la voix des automobilistes va être réellement entendue en cas de succès, car sa rivale Anne Hidalgo est davantage en faveur d’une diminution de la place de la voiture.