Anne Hidalgo prévoit des mesures concernant la place de l'automobile en ville

 

Dans un précédent article, nous vous parlions du projet de Nathalie Kosciusko-Morizet quant à la place de l’automobile à Paris. Un projet marqué par la volonté de proposer une façon intelligente de partager l’espace urbain, sans pour autant réduire le nombre de véhicules dans la capitale.

 

Sa rivale aux élections de la Mairie de Paris, Anne Hidalgo projette, elle aussi, d’adopter des dispositifs concernant la circulation des voitures en ville.

 

 

Le point commun entre ces deux politiques ? La conscience du problème.

 

Dans son livre-programme, la candidate PS constate les conséquences de la pollution automobile sur l’environnement et la santé.

 

Celle-ci fait également référence à une date-clé, 2001, l’année  durant laquelle Paris a commencé à suivre un régime strict en ce qui concerne ses places de stationnement sur voirie. Nous vous rappelons que depuis cette année, Paris a vu disparaître plus de 15% de ces places, un chiffre assumé par la Mairie de Paris.

Selon Anne Hidalgo, ces mesures ont constitué un nécessaire sacrifice au nom de l’écologie, et en dépit des vives critiques de la part des automobilistes qui se sentent lésés.

 

Ces mêmes automobilistes se sont exprimés sur le fait que la politique mise en place affaiblissait la dynamique économique parisienne. Une critique à laquelle répond Anne Hidalgo en soulignant le fait que réduire la circulation est « une urgente question de santé publique ».

La question du stationnement sauvage, et du ralentissement de l'économie observés suite à cette réduction de l’espace automobile, ne trouve donc pas sa réponse.

 

 

Moins de voitures: l'unique solution?

 

Evidemment, pour nous, il s'agit d'une question rhétorique. Si l’on en croit le discours de Anne Hidalgo, diminuer la place de la voiture dans la société urbaine est une fatalité, une mesure incontournable pour atteindre ses objectifs en terme de protection de l’environnement, de la santé et de l’économie locale.

 

Son implication est une preuve supplémentaire que nous faisons face aujourd’hui à d’importants enjeux de mobilité urbaine. Le problème : ce projet part du principe que les automobilistes seront prêts à réduire la place de l’automobile pour participer à sa réussite. En observant les réactions de nombreux d’entre eux, cette manœuvre s’annonce pourtant plus que délicate.

 

Ces automobilistes sont eux-mêmes gênés par les problèmes qui pèsent sur la capitale. Seulement, ceux-ci attendent de se voir proposer des solutions. Plus axée punitions que solutions, la politique actuelle, et potentiellement poursuivie par Anne Hidalgo prévoit des mesures restrictives (multiplication des radars, vidéo-verbalisation, réflexion sur l’augmentation du prix du PV…).

 

 

Il est, en tout, cas rassurant de constater que les problématiques liées aux transports sont considérées dans la sphère politique. Problématiques dont la résolution nous tient très à cœur, vous le savez.

 

Mais c’est surtout votre avis qui nous intéresse : pensez-vous qu’il est possible de changer de comportement pour une meilleure qualité de vie en ville ?