De plus en plus d'abus concernant les places réservées aux handicapés

 

Avec les difficultés de plus en plus grandes que rencontrent les automobilistes pour se garer, une catégorie d’individus semble également touchée. Il s’agit des handicapés. En tout cas de ceux qui possèdent le macaron GIG-GIC, et qui ont donc droit à un emplacement réservé.

 

Ces personnes à mobilité réduite se retrouvent donc face aux mêmes difficultés que les conducteurs valides. La différence est que leur handicap ne leur permet pas d’être sélectifs en ce qui concerne les places de parking. Ceux-ci sont obligés de trouver celle qui sera positionnée au plus près de leur destination. Places qu’ils auraient dû pouvoir occuper sans problème.

 

Au delà d’une absence de civisme, de nombreux automobilistes se sentent forcés d’occuper ces places. Le prétexte est souvent que leur course est rapide et que ces places ne sont jamais occupées. Le manque de places en agglomération rend de plus en plus inévitable ce type de situation. Prendre la place d’un handicapé devient un comportement presque banal.

 

Seulement ces places sont bel et bien occupées, même si elles ne le sont pas en permanence. Imaginez une personne en fauteuil roulant devant se garer plus loin, faute de places. Cette personne se met en danger, surtout si elle doit traverser des passages piétons pour se rendre jusqu’à sa destination.

 

Plusieurs infractions sont même commises. On assiste alors à l’apparition de fausses cartes GIG-GIC. Cela traduit bien la volonté des automobilistes de se garer facilement sans payer l’horodateur.

 

Sachez que le fait de se garer sur une place de parking réservée aux handicapés lorsque vous ne possédez pas de macaron vous expose à une amende. Elle s’élève le plus souvent à 135€ mais l’infraction peut correspondre à 90€ en cas d’amende forfaitaire minorée ou 375€ en cas de majoration.

 

Une problématique bien réelle qui peut coûter autant aux handicapés qu’aux automobilistes valides. Problématique qui tend, de plus, à prendre de l’ampleur.

 

Invalides ou non, ressentez-vous cette situation ?