Les scooters électriques en libre-service débarquent à Paris

 

 

Après Vélib, Autolib, place à Cityscoot. Ce nouveau système de scooters électriques en partage et en libre-service prendra place dans les rues de la capitale dès ce mois-ci, pour une phase de test qui devrait s’étendre jusqu’en octobre ou novembre 2015. L’objectif de l’entreprise française Cityscoot est de déployer progressivement 1000 scooters en 2016, puis de doubler le parc dès 2017.


Des tarifs tout compris et faciles à comprendre


Ce nouveau moyen de transport s’inscrit dans une politique plus large de la Ville de Paris, qui vise à réduire la quantité de gaz d’échappement dans ses rues pour améliorer la qualité de l’air. Il s’agit d’un sujet brûlant, qui incite politiques et industriels à innover.

 

Les 35 deux roues électriques de la phase de test auront une autonomie de 70 kilomètres et une puissance équivalente à un scooter classique de 50 cm3, soit une vitesse de pointe de 50 km/h. Au niveau des tarifs, Cityscoot annonce deux types d’abonnements. Un forfait « au temps », facturé 3 euros les quinze minutes d’utilisation, 2€ seulement si vous prenez soin de le brancher à une borne de recharge – de type Autolib’, par exemple. Si vous choisissez le forfait annuel à 120 euros soit 10€ de crédit par mois, vous serez prioritaire pour réserver votre CityScoot par rapport aux utilisateurs gratuits. Un avantage intéressant !

Le « free-floating » à l’essai


En sus de proposer un nouveau moyen de transport urbain, l’entreprise innove également dans le système de partage. Fini les bornes pleines ou vides, les heures de marche ou les minutes de métro perdues à chercher un véhicule, le nouveau système fonctionnera en « free-floating ». Derrière ce terme anglais encore peu connu, un principe tout simple qui fait appel aux nouvelles technologies : une fois sa course terminée, l’utilisateur laisse son scooter sur une place de parking standard. L’application smartphone Cityscoot géolocalise ensuite le deux-roues pour permettre aux abonnés d’emprunter celui qui se trouve le plus proche d’eux. Sans clé de contact ni carte magnétique, les scooters démarreront avec un code d’activation envoyé à l’utilisateur par SMS après réservation. Système répandu dans des villes plus petites comme Strasbourg, le « free-floating » n’a encore jamais été testé à l’échelle d’une capitale comme Paris. C’est pourquoi une phase de test est nécessaire afin de mettre à l’épreuve la fluidité du nouveau service Cityscoot. Encore un peu de patience, 2016 approche à grand pas !